San Miguel de Allende (6134 pieds, 62 200 habitants)
Nous avions pensé profiter d’un séjour plus prolongé à San Miguel de Allende pour y suivre des cours d’espagnol. En effet, son école de langues est prestigieuse. À la place, un microbe qui passait a décidé pour nous : repos, activités limitées, récupération, dans le cadre d’une bonne grippe pour deux d’entre nous et d’une sinusite/rage de dents pour une troisième. Jacques reste un rempart imprenable. Don Quijote aurait dit : « Fatalidad, Fatalidad ». Nos longues marches traînantes à travers la vieille ville continuent d’être une activité importante. Les monuments religieux et civils des 17e et 18e siècles demeurent impressionnants, notamment l’Iglesia parroquiale , d’un style néo gothique, ce qui nous change des temples précédents plus classiques. Nous continuons notre habitude de diner d’une pâtisserie et d’un café Américano ou Cappuccino. Il nous arrive aussi de souper et de passer la soirée en ville à travers la foule. À retenir, le molcajete arrachero servi dans un bol hyperchaud en pierre volcanique. Éviter les jalapenos. Que la vie est étrange! Nous traversions nonchalamment le Parque Benito Juarez, lorsque nous avons rencontré subitement, chose rarissime, sinon inégalée, non pas un, deux ou trois, mais nos quatre jumeaux identiques. Une photo jointe témoigne de cet événement sans précédent, que nous signifierons à Guinness. En bref, San Miguel de Allende est une ville qui a connu la gentrification par des nord américains, depuis la fondation dans les années 1930 qu’ils y firent d’une école d’arts. De ce fait, son ambiance est plus cosmopolite et son niveau de vie plus élevé. Le dernier soir, après des hésitations de certains(es), nous avons assisté à la mise à mort de 5 taureaux, lors d’une corrida. Beaucoup de beaux costumes, de sang, de courage et d’habileté. Nous notons le très bas quotient intellectuel des taureaux.
Café terrasse "Ten Ten Pie", San Miguel de Allende
Cathédrale parroquiale, San Miguel de Allende
La Corrida, San Miguel de Allende Dolorès Hidalgo (6517 pieds, 52 100 habitants)
Nous avons pris une journée pour visiter Dolorès Hidalgo. C’est là où, en 1810, le père Miguel Hidalgo y Costilla sonna la cloche, rassembla les fidèles et leur fit le discours intitulé : « le Cri de Dolorès ». Ses propos leur annonçaient l’indépendance de leur pays. Ainsi amorça-t-il la guerre d’indépendance qui dura 11 ans. Pour notre part, plus terre à terre, nous magasinons sur l’avenidad José Alfredo Simenez. Il s’agit de la rue des artisans et boutiquiers d’objets en porcelaine émaillée. Au retour, nous arrêtons au petit village d’Atotonilco. On y effectue présentement des miracles de reconstitution de superbes peintures, dorures et sculptures. L’intérieur du temple est garni de quelques-unes des plus belles œuvres d’art religieux que nous ayons admirées depuis le début du voyage.
Querétaro (6078 pieds, 875 500 habitants)
À date, nous n’avons passé que quelques heures à Querétaro. Assez pour réaliser que son centre-ville mérite sa désignation lui aussi par l’Unesco de joyau du patrimoine mondial. La suite reste à venir...