Avant qu'ils ne prennent l'habitude
de visiter Disneyland , les québécois faisaient leur ''pèlerinage'' floridien à
Miami plutôt qu'à Orlando, comme c'est présentement le cas.Si bien que la
plupart des jeunes du Québec des années quarante et cinquante connaissaient au
moins deux villes aux États-Unis, soit Hollywood, grâce aux vedettes du cinéma,
ou Miami, parce qu'ils connaissaient un oncle fortuné qui y avait pris des
vacances, au soleil, en plein hiver. Eh bien aujourd'hui,c'était notre tour d’être des ''mon oncles'' en moyen. Nous nous sommes payé la traite et sommes
allés à MIAMI.
Effectivement, nous avons pu y
constater que la proximité de la mer et des plages en fait une destination
enviable pour quiconque est en mal de soleil chaud. Un pique-nique dans le
''Kennedy Park'' nous a permis de lorgner les luxueux yachts et voiliers
de la marina voisine.Dans le même parc, nous avons pu aussi observer
une itinérante , le dos courbé par l'ostéoporose , qui rangeait
soigneusement ses rares possessions dans un immense ''pak sak'' ,Une seule
cité, deux mondes qui se côtoient et qui sont pourtant à des lieues de
distance. Jusque là, rien de bien nouveau ,puisque de telles incongruités
existent dans toutes les grandes villes du monde.
Finalement, l'originalité de Miami,
c'est dans ses gratte-ciel que nous l'avons constatée. En effet, un grand
nombre de ceux-ci sont d'un blanc immaculé, comme à Alger la blanche, mais
avec un gabarit d'immeubles qui ne se compare pas.
À notre retour vers Naples,
nous avons traversé le parc des Everglades et la Big Cypress Preserve.Tout au
long de la route,un large canal nous côtoyait, abritant tout ce qu'on peut
imaginer d'oiseaux aquatiques affectionnant les mangroves. À tous les mille
pieds, un martin pêcheur guettant une proie éventuelle du haut d'un fil
téléphonique. Plus loin , dans un champ de hautes herbes, deux chevreuils
qui regardaient passer le trafic.
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Des photos seront affichées dans les prochaines heures.
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