mercredi 20 février 2008

De Domingo, 10 de Febrero a Martes, 19 de Febrero

ATTENTION
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Santa Clara del Cobre

Au 16e s, quand Don Vasco de Quiroga prit sur lui de stimuler les indiens du lac Patzcuaro à spécialiser chaque village dans une forme d’artisanat, il fit œuvre de visionnaire. 550 ans après son passage à titre d’archevêque du Michoacan, sans doute serait-il fier des habitants de Santa Clara. En effet, ceux-ci ont su parfaitement maîtriser l’art de la fonte, du martelage, du travail du cuivre sous toutes ses formes. Notre après-midi à flâner et à acheter dans ce coquet petit patelin fut inoubliable, notamment lorsqu’attablés sur le trottoir, en guise de terrasse, nous avons savouré un rafraîchissant Caldo de camarones (cocktail de crevettes). Deux évènements spéciaux ont marqué notre soirée au camping. D’abord, les succulents hamburgers cuits professionnellement par Jacques sur le gril puis, en pleine noirceur, le constat du croissant de la lune à l’horizontale et concave, plutôt qu’à la verticale comme nous l’avons toujours vu.


Un artisan à l'oeuvre


Délicieux cocktail de crevettes




Beau gazebo tout en cuivre au milieu de la place principale

El Rosario : la réserva de la biosphéra del Mariposas Monarchas

À 200 km à l’est de Patzcuaro, le pays en est un de montagnes imposantes et de forêts tout aussi impressionnantes. Les grands pins blancs y sont en très grand nombre. Cependant, une fois rendus à El Rosario, ce sont les oyamels qui peuplent à 99% le territoire sylvestre. En effet, c’est la très forte densité de ces sapins géants, qui ressemblent à s’y méprendre à nos sapins québécois beaucoup plus petits, de même que la température très stable de la région, à une hauteur de près de 3300 m, qui attirent les millions de papillons monarques que nous sommes venus admirer. Le temps est exceptionnellement nuageux, orageux et frais, ce qui n’incite pas les « Mariposas monarchas » à voler. Ils restent agglomérés par immenses grappes, sans bouger, aux troncs et aux branches des oyamels de 24 à 36 pouces de diamètre et de la hauteur de grands pins blancs. Spectacle unique. Phénomène majeur que ces monarques, arrivés du Canada et des États-Unis à la fin d’octobre, et qui y retourneront à partir de mars, après s’être accouplés. Ils voleront jusqu’à plus de 125 km par jour, pour ne plus jamais revenir au Mexique. Ce seront leurs arrière-petits-enfants qui le feront à l’automne suivant.


Ce ne sont pas des feuilles... ce sont des papillons


Una hembra (papillon femelle)


Petit arrêt pour reprendre notre souffle...

De Patzcuaro à Villa Corona

Bien qu’elle ne compte que 42 459 habitants, Patzcuaro est une ville très animée. Nous y avons particulièrement apprécié notre visite de l’El Sagrario et de la Casa de los once Patios. Architecture remarquable, boutiques d’artisanat varié et de grande qualité. À noter, la technique originale ancestrale des descendants des tarascans, de langue Purépécha appelée la « Maque ». Celle-ci consiste à peindre avec les mains des objets en bois, à partir de matières végétales et minérales de même que d’insectes, le tout mêlé à une espèce d’huile. Nous avons pris 8 heures pour franchir les 370 km qui séparent Patzcuaro de Villa Corona, près de Guadalajara. Nous sommes passés de 7131 pieds d’altitude à 5091 pieds. Il fait donc plus chaud et les cultures sont plus avancées. Nous mangeons des fraises et admirons des poinsettias en fleurs de 8’ de haut. En après-midi, il fait plus de 30° C. Le matin tôt, il fait 5° C. En route, nous avons connu notre premier arrêt systématique du trafic par les policiers fédéraux. Ils ne nous demandent que nos papiers et nous laissent partir. Au camping Chimulco, nous pouvons nous baigner dans des sources thermales. Notre campement borde la Laguna Atotonilco. On peut y admirer en action des pélicans blancs, des spatules rosées, des aigrettes et une grande variété d’oiseaux aquatiques. Nous avons donc quitté l’état de Michoacan pour celui de Jalisco. Jorge, le responsable du camping, nous a appris aujourd’hui que, vers le mois de mai prochain, la laguna sera à sec. Pourtant, il s’agit d’un lac comparable au lac Beauport en superficie. Cependant, il est vraisemblablement peu profond. Il sert à irriguer les cultures environnantes .À la saison estivale, lorsqu’il fait trop chaud ou qu’il pleut, le camping ferme. En septembre, il ouvre à nouveau, en même temps que le lac achève de se remplir, suite aux pluies de l’été. Certains indices laissent croire que les besoins grandissants en eau douce du Mexique dépassent l’offre en plusieurs endroits. De plus, les normes environnementales peu sévères laissent supposer que la qualité de cette eau est à la baisse elle aussi. (photos du balnéario à venir)

Jocotepec, Ajijic, Chapala
Le plus grand lac du Mexique, soit la Laguna Chapala, est à une heure de voiture de notre campement. A vue de nez, ce lac a 100 km de long par 25 km de large en son centre. Il est à cheval sur les deux états de Jalisco et de Michoacan. Nous avons visité sa partie nord-ouest, soit la plus habitée, sur une longueur d’une trentaine de km. Depuis notre arrivée au Mexique, jamais nous n’avons vu autant de superbes résidences de millionnaires en flanc de montagne. Beaucoup d’immigrants canadiens et américains y vivent, du fait notamment de son climat régulier à l’année longue. En outre, plusieurs millionnaires de Guadalajara y ont une résidence secondaire. On peut même flâner au bord de l’eau sur la Rivera Chapala. Le coin est très agréable, l’artisanat y est varié et de grande qualité, une large palette d’oiseaux aquatiques y fait notre bonheur : pélicans blancs, aigrettes, foulques, etc.


Nettoyage des jacinthes d'eau et du jonc qui pullulent aux abords du lac



Des pélicans sur le lac

lundi 18 février 2008

MESSAGE POUR TOUS

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