vendredi 22 mars 2013

SOUTH BAY - 15 AU 22 MARS 2012

EN IMAGES  


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Samedi 16 mars, un petit détour par le Centre médical Lakeside de Belle Glades pour Jacques, un petit remontant en antibiotique est nécessaire afin de se débarrasser des derniers résidus d'une sinusite qui persistait depuis près de 3 semaines. Le soleil de la Floride n'avait pas réussi à le libérer de ces méchants microbes.

Des antibiotiques pour 5 jours et voilà la vie reprend son cours normal.


Quoi faire pendant quelques jours lorsque le corps ne veut pas suivre ..... bien sûr un peu de radioamateur et établir des radiocommunications sur la bande de 20 mètres avec des vacanciers maritimes mobiles naviguant dans les Caraïbes .

 Installation de l'antenne "V" inversé à l'arrière du VR pour la bande de 20 mètres.

Quelques jours de repos et c'est à nouveau parti. Mercredi, c'est une visite au Dinner Island Ranch Wildlife  Management Area. Le site est inscrit dans la liste du "Great Florida Birding and Wildlife Trail" et c'est un super site à visiter. Beaucoup d'oiseaux et d'animaux.


Le bureau d'accueil et d'enregistrement lors des périodes de chasse contrôlée ressemblant beaucoup aux méthodes utilisées par le gouvernement du Québec dans ses parcs.

Bien sûr, les sanitaires sont présentes

 Le Caracara du Nord, ici présent, est un rapace à grosse tête, à long cou et à longues pattes. Esthétiquement parlant, c'est le plus beau de cette famille.


Le Caracara du Nord

Lorsque que nous les avons vus, la maman léchait son faon et à voir le faon se déplacer, peu d'équilibre, tout nous laisse croire que c'est un nouveau né.

Nous avons eu le grand bonheur de voir trois Grues du Canada presque tout grises sauf la calotte et les lores qui sont d'un rouge terne. Malheureusement, les oiseaux étaient loin et ne me permettaient pas d'obtenir une photo de bonne qualité. Mais nous les avons regardées avec nos jumelles pendant une vingtaine de minutes.

Beaucoup de Buses à épaulettes

Sturnelle des prés

Bien sûr que le lunch était prévu

Il n'y a pas que les humains qui lunchent.... les urubus aussi

Un camping non aménagé est disponible (sans frais) pour les adeptes de la nature. La faune est riche et nous recommandons à tous de visiter ce site. Nous avons circulé en auto sur une trentaine de kilomètres et avons vus plusieurs dindes sauvages, beaucoup de chevreuils, des alligators par dizaines, des oiseaux dont le très beau milan à queue fourchue, etc.... Très belle excursion   

jeudi 21 mars 2013

PENSACOLA, FLORIDE, VENDREDI 15 AU JEUDI 21 MARS 2013. (BLOGUE DE LUC ET THÉRÈSE)



Les huit cents kilomètres entre Ruskin et Pensacola représentent une bonne trotte. Nous décidons donc de faire un arrêt à Tallahassee. Nous y couchons  dans le stationnement d’un "truck stop" de la firme Pilot. Nous sommes alors à Midway, en banlieue ouest de la capitale de la Floride. Au lever, nous avons en tête d’aller visiter le nouveau capitole  pour y voir siéger  les deux chambres. Pas chanceux, nous sommes samedi et le parlement n’est pas ouvert. Tant pis, nous repartons d’une roue alerte sur l' "interstate" numéro 10 en direction de Pensacola.  

Pensacola est une cité de 50 000 habitants, soit quatre fois plus petite que Tallahassee. En ce dimanche de la Saint Patrick, nous sommes passés de l’heure de l’est à l’heure centrale. Nous estimons que la ville devrait être animée et distrayante à marcher. Eh bien non. À notre grand étonnement, tout est fermé. Seuls quelques  restaurants tiennent le fort. De plus, tous les irlandais semblent s'être réunis à l’écart, à un seul et même endroit, soit au Mc Guires Irish Pub. Les rues du centre ville sont donc désertes. Qu’à cela ne tienne, nous passons quelques heures à flâner dans le Pensacola historique, sur la rue commerciale, dans les parcs fréquentés uniquement par quelques rares vagabonds. Bel après midi à prendre des photos de vieilles maisons en briques et en bois du  dix neuvième siècle. Sans oublier bien sûr les longues galeries en fer forgé de Seville Square. Les façades sont pour la plupart superbes. Toutefois, une majorité des résidences se sont vues annexer une rallonge à l’arrière. Il en résulte que ces habitations ont l’air "infirmes". Ceci à cause du rapport trop élevé de leur longueur en comparaison de leur largeur.

À part ses plages et ses coins propices à l’ornithologie, le principal attrait de Pensacola est son Naval Aviation Museum. Situé sur une base école importante de l’aviation navale étatsunienne, cette importante exposition de plus de 150 modèles d’avions et d’hélicoptères, ayant appartenu à la Marine étatsunienne au cours des cent dernières années, est à ne pas manquer. Simultanément, on y trace l’historique écrit et imagé des guerres auxquelles ont participé le corps aéroporté des Marine.   L’aérospatiale n’y échappe pas. En effet, sont inclus dans les artéfacts des modules et équipements ayant participé au premier lancement étatsunien dans l’espace de même qu’à l’alunissage, effectué il y a plusieurs décennies déjà. De nombreux cockpits rendus accessibles et plusieurs modèles de moteurs ouverts permettent au public néophyte de toucher et de voir de près le fonctionnement de ces habitacles et engins complexes, habituellement peu à la portée du commun des mortels.  

C’est grâce à la présence de cette base aérienne que nous assistons  à une pratique des "Blue Angels" qui sont logés sur place. Il s’agit de l’équipe de six pilotes et de leur supersonique qui représentent la marine étatsunienne dans la pratique d’acrobaties aériennes de haut calibre. Plus d’un millier de spectateurs s’agglutinent sur le bord de la piste, en dépit du froid et de l’heure très précoce. La prestation est intéressante, mais elle s’avère être un spectacle redondant et technique plutôt qu’une prestation emballante. Pour avoir des sensations fortes, mieux aurait valu que nous essayions un des simulateurs de vol du Musée.  

Autrement, pourquoi  ne pas  chercher dans ce cas un autre type d’évènement à niveau élevé d’adrénaline?  Nous optons donc pour le sommet de 191 pieds du phare de Pensacola. Une escalade de 177 marches nous mène sur une galerie circulaire à ciel ouvert, qui permet une vue imprenable sur 360 degrés. Il n’y a pas de collines ni montagnes en Floride. En conséquence, nous voyons aussi loin que porte le regard. Avec des jumelles, nous avons un avant goût des édifices en hauteur de Mobile en Alabama. Nous ne serons pas désorientés quand nous y passerons demain, en route pour la Louisiane.

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Maison historique cossue

Maison historique "infirme"

Thérèse entre deux statues porte branche

Du temps des avions en bois et en toile

Blue angel au rancart

Plage du haut du phare de Pensacola

Prairie du haut du phare de Pensacola


RUSKIN, FLORIDE, DIMANCHE 10 AU VENDREDI 15 MARS 2013. (BLOGUE DE LUC ET THÉRÈSE)



Notre séjour dans la petite ville de Ruskin vise à profiter de sa proximité des deux cités de Tampa et de Saint Petersburg. Dans un premier temps, nous décidons de rouler les 140 kilomètres d’autoroute qui encerclent les trois baies contigües à cette zone de plus de 600 000 habitants. Cette tournée nous donne l’occasion  de traverser deux immenses ponts qui  nous offrent un point de vue unique sur les baies de Tampa, de Old Tampa et de Hillsborough. À titre indicatif, le seul pont Sunshine Skyway  nous permet littéralement de "marcher" sur les eaux pendant 24 kilomètres. Ce premier contact nous fait tomber en amour avec Saint Petersburg, si bien que nous décidons d’y concentrer notre emploi du temps. Nous n’aurons donc connu cette fois de Tampa  que sa  traversée lente en voiture, à l’heure de pointe, notamment  sur le Howard Franklin Bridge, long lui aussi de plusieurs kilomètres.  

En entrant à Saint Petersburg, nous nous dirigeons d’abord vers la célèbre librairie Haslam, au nord de  Central Avenue. Un immense et vieux bâtiment, sur un étage seulement. Probablement un ancien entrepôt recyclé. Peinte en beige à l’extérieur, la bâtisse est propre, mais elle ne paie  pas de mine. Sur un mur on peut lire qu’il s’agit de la plus grande librairie en Floride, avec  plus de 100 000 titres de livres neufs et usagés. À dix heures pile on nous débarre la porte et nous pénétrons dans un merveilleux royaume de poussière et de rayons de bibliothèque. Les deux étagères d’œuvres francophones totalisent au plus une cinquantaine de bouquins, hétéroclites et de tous les âges. Tous sont usagés. Ils vont du vieux dictionnaire démodé à une monographie des canadiens français émigrés en Nouvelle Angleterre. Nous repartons avec la réédition d’une publication de l’histoire de Maisonneuve, datant de 1882, et reproduite à partir d’un exemplaire de l'University of Michigan Library. S’ajoute à cela un roman d’André Gide et un autre d’une inconnue, Muriel Barbery. Dans ce cas ci, c’est le titre qui fut accrocheur, Il s’agit de  "L’élégance du hérisson."

Une fois approvisionnés en lecture francophone, nous partons visiter le musée Dali. Exclusivement consacré à Salvator, cette institution fait une rétrospective d’une très grande quantité d’œuvres de l’artiste, à toutes les époques de sa vie.  Il s’agit de la plus importante exposition permanente de peintures du maître en dehors de l’Espagne. On le sait, Dali a vécu plusieurs années aux États-Unis, notamment et surtout pendant la seconde guerre mondiale. Il s’est alors lié avec un couple d’étatsuniens fortunés qui lui ont acheté des dizaines et des dizaines de toiles. Quand vint le temps d’en faire le don, ceux-ci choisirent Saint Petersburg, où on construisit un musée sécuritaire (contre les ouragans de catégorie 5) et originalement esthétique. Soit â l’image des œuvres  qu’il abrite.   Nous y sommes resté des heures tellement la matière était riche.

Au lendemain de cette journée bien remplie, nous partons visiter  cette fois le Morean Arts Center, toujours à Saint Petersburg. On y présente une exposition de l’artiste verrier Dale Chihuly. Au Musée des beaux arts de Naples, nous avions déjà pu apprécier quelques unes de ses œuvres, toujours spectaculaires.  Aujourd’hui,  il y en a beaucoup et de tous les genres exploités par l’artiste. Thérèse ne se lasse pas de prendre des photos. Une fantasmagorie de couleurs, une opulence de formes, d’ondulations, de dessins qu’on n’imaginerait pas possibles avec un matériau aussi complexe à travailler. Une autre particularité de ce créateur est la dimension souvent impressionnante de ses pièces de même que leur grand nombre. Rapidement nous comprenons qu’il peut compter sur l’aide de plusieurs habiles artisans, techniciens de la soufflerie du verre. Ceci dans plusieurs ateliers très équipés et très modernes. Cette approche permet à Chihuly de multiplier par dix sa productivité, sans pour autant sacrifier à la qualité, puisque c’est le maître qui décide des couleurs, des formes, des sujets, des profils, de tout quoi.  

C’est donc  avec la tête et les yeux pleins que nous sortons arpenter la Central Avenue, avec ses antiquaires, ses galeries, ses ateliers d’artistes et ses cafés terrasses variés. Nous dinons sur le trottoir, en face d’un restaurant vietnamien qui offre des"phos" (prononcez "feus") dignes de ceux auxquels nous avions été initiés à Hanoï même. La jeune dame qui nous sert est d’origine montréalaise. Elle habite Saint Petersburg  depuis près de deux ans maintenant. Ceci après avoir travaillé pendant dix ans en tournée aux États-Unis avec une des deux troupes de Cavalia. Qui prend mari prend pays. À trente ans elle voulait s’établir, sortir de ses valises. Pour elle, Saint Petersburg est un endroit formidable où il fait bon vivre.

Demain, nous partons pour Tallahassee, la capitale de la Floride, puis pour Pensacola, à quelques pas de la frontière de l’Alabama.


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 Sunshine Skyway de St Petersburg

Howard Franklin Bridge de Tampa

Musée de Dali

Assiètes géantes au mur

Chaloupe pleine de ballons

Lustre géant de Chihuly

Jardin coloré