jeudi 24 janvier 2013

EL VALLE, PROVINCE DE COCLÉ, 22 ET 23 JANVIER 2013.

Nous sommes sortis sains et saufs de Ciudad Panama avec notre Hyundai Elantra louée chez Avis. Le pont du Centenaire, l'autoroute Transamerica et nous voici en route pour El Valle de Anton, dans la province de Coclé. Cent trente kilomètres plus tard, nous voilà arrivés au bout de la route qui se termine dans cette vallée sise au fond d'un volcan éteint depuis quelques millions d'années. Des montagnes sur 360 degrés, dont certains sommets frôlent les 1200 mètres au dessus du niveau de la mer. Vers le nord ouest, sur les sommets, se profile la silhouette de l'India Dormida. C'est -à-dire un massif qui, si on se sert de son imagination, peut faire penser à une indienne endormie. Mireylla, la tenancière des Cabanas Potosi où nous logerons deux nuits, parle au moins quatre langues, dont heureusement le français. Elle est très volubile et ne se fait pas prier pour nous inonder d'informations sur la région. À un ou deux kilomètres du centre du village, son petit coin de paradis est tranquille et inspirant. Un beau jardin, des oiseaux multicolores, des voisins invisibles.
 
 
Il vente très fort. C'est apparemment exceptionnel en janvier. Cette forte brise est habituellement le fait des mois d'avril et mai. On se croirait à l'Isle-aux-Grues lorsque le nordais fait craquer les murs. Bien avant l'aurore le chant des coqs nous invite à sortir des draps. Parfois, le jappement des chiens les accompagnent. On dirait cette fois la Turquie ou le Mexique. Nous nous souvenons en effet qu'à chaque matin l'aboiement des chiens nous y levait du lit. Tous ces signes de la nature n'ont rien d'urbain. Nous voilà arrivés en pays champêtre.
 
 
Après un copieux déjeuner chez Massie, nous voilà partis pour le zoo El Nispero. Toute l'avant midi nous nous familiarisons avec la faune et la flore du Panama. Les oiseaux y sont particulièrement colorés, comme dans les films. À la différence que nous pouvons les contempler de visu cette fois de même que certains mammifères exotiques comme le tapir, l'ocelot et un félin qui nous était inconnu, soit le chat loutre. Nous dînons Chez Pepe, où on nous sert de délicieux ceviches, avec du manioc frit et des galettes de Plantin.
 
 
Puis, nous partons à pied pour la chute Chorro de Mozas ou la Fontaine des Jeunes Filles. Rien de spectaculaire, mais une marche agréable et surtout à l'ombre dans le lit à moitié desséché d'une rivière. Trois adolescents nous rappellent nos bravades de jeunesse. Du haut des rochers, ils se jettent dans le bassin au pied de la cascade. Trois jeunes étatsuniens en vacances se font griller sur des pierres plates. Au retour, nous nous amusons de l'allure coquace d'une ''bécosse'' en bambous qui borde la route de terre. Nous nous exclamons à la vue d'une demi douzaine de nids d'oropendolas qui pendent aux branches d'un même arbre gigantesque. Nous voilà rendus à nos cabanas. Le vent souffle toujours. Nous serons bien sur notre terrasse à rédiger notre journal de bord.Cette nuit encore nous dormirons bien, accompagnés par le chant colérique du nordais.

2 commentaires:

Réal a dit...

Je vous avais presque oublié depuis votre départ pour Panama... En fait, je vous attendais via mon intégrateur de nouvelles (NetNewsWire) puisqu'il y a une entrée pour ça à la toute fin du blogue (S'abonner à Message Atom) mais ça ne semble pas fonctionner. Alors il me faut venir sur le site même de temps à autre...

Je viens de lire vos péripéties des dernières semaines pour me mettre un peu à jour. Les photos sont très appréciées!

Et que dire de ces 2 Balbuzards pêcheurs en début du bloque sinon qu'ils sont magnifiques!

Salutations à toute l'équipe!

Thérèse et Luc a dit...

Bonjour Réal.
Comme tu as pu le constater, nos aventures au Panama sont moins mouvementées que celles que nous avions eues au Mexique.Touitefois,et tu le constates, nous avons d'excellentes occasions de faire de la photo d'oiseaux .Bientôt,tu en verras de toutes les couleurs dans les deux sens du terme.

Chao.

Nous autres.